La 3ème semaine de décembre, on avait une centaine de coffrets de cookies à faire partir. C’était plus que ce qu’on avait anticipé. Et ce qu’on avait encore moins anticipé, c’est la quantité de galères qui nous est tombée dessus en quelques jours.

Mais déjà, un peu de contexte.

Vendredi 24 novembre.
Mise en ligne de MerciCookie.com, avec un seul choix de coffret (16 cookies). Les premiers coffrets offerts sont livrés et font parler d’eux.

C’est le début de 10 jours d’adaptation en urgence du site et des offres aux tout premiers retours.

Work in progress à l’atelier

Vendredi 1er décembre.
Lancement de 2 nouveaux formats de coffrets (6 et 12 cookies).

On commande quelques dizaines de boîtes de chaque format (on a 0 visibilité, 0 vente à ce moment-là), livrées chez Caroline, notre Maître-Cookie, à 2h de Montpellier où on vit.

Mardi 5 décembre.
A Paris pour présenter MerciCookie sur un événement. Donc on gère le lancement en parallèle d’une semaine de déplacements… Mauvaise idée.

Premières commandes passées sur MerciCookie. Hourra !!

Arrivée de 2 grosses commandes de quelques dizaines de coffrets chacune, à livrer avant le 20 décembre. Wahou !

Mardi 6 décembre.
Bad news: rupture usine sur 2 des 3 références de boîtes en métal. On se rabat en vitesse sur d’autres modèles.

Jeudi 7 décembre.
Nouvelle commande de boîtes de 16 en urgence.

Note sur notre packaging

Les boîtes, c’est la partie émergée (facile) de l’iceberg… On a aussi besoin de cartons aux 3 formats, calage, papier alimentaire, papier de soie assorti, masking tape assorti, étiquettes Colissimo… Et du matériel d’impression : flyers, cartes postales et sticker… Tout ça pour chaque coffret !
Rajoutez encore des délais de livraison variables, et des dates limite d’envoi pour chaque coffret, le tout condensé sur 2 semaines…

C’est à peu près là qu’on s’est dit que mon cerveau n’est pas le meilleur logiciel de gestion des stocks. Encore moins en période de lancement, avec 1000 choses à gérer en même temps.

Samedi 9 décembre.
Fichier de suivi des stocks en place. On y voit plus clair.

Les dessous de l’histoire
Ce que nous sort maintenant le fameux fichier

Bon, très bien, mais…

C’est là que commence notre fameuse semaine de l’enfer.

Nous avons 80 colis à expédier entre le 9 et le 16 décembre.

Samedi 9 décembre.

Le stress de l’attente de(des) livreur(s)…

Début des ennuis. La frisure nous sert à caler les coffret dans les cartons. Pas de frisure, pas d’expéditions ! 😖
Toujours pas reçu non plus les boîtes en métal de petits formats et le réassort de gros format. Tout ça doit arriver en début de semaine… 
Ni le print, qui doit être livré mardi.

Lundi 11 décembre.

Premier arrivage de boîtes en métal. Caroline va pouvoir préparer les coffrets de 12. Mais toujours pas de frisure à l’horizon...

Mardi 12 décembre.
Livraison des boîtes de 6 cookies. Mais pas le réassort de boîtes de 16, ni la frisure. Et pour cause :

Le coup de la panne…

Hallélujah, frisure finalement livrée en fin d’après-midi.

Mercredi 13 décembre.
Livraison des cartes postales de remerciement, avec un jour de retard.

Flyers livrés ce même jour… dans un point relais à Revel, à 15 min de chez Caroline. Coffrets à nouveau bloqués en attendant récupération des flyers.

Et ce réassort de boîtes de 16 qui n’arrive pas…

Jeudi 14 décembre.
Le point relais déclare n’avoir pas reçu le colis de flyers.
Le transporteur me maintient que le colis est bien livré au point relais.

MER-VEIL-LEUX.

Recherche effrénée d’un imprimeur qui peut tirer mes 250 flyers dans l’après-midi. J’en trouve un à Toulouse, YES !!! Camille et moi décollons aussitôt direction la Ville Rose.

Vendredi 15 décembre.
Retrouvailles avec Caroline, qui a passé quelques nuits à faire des cookies… et qui a dû composer avec des pannes d’électricité régulières.

Toujours pas de livraison des boîtes de 16. On contacte les derniers clients : on ne pourra pas livrer leurs commandes avant Noël… :(

Déballage des boîtes en métal. Camille découvre 3 boîtes de 16 abîmées, qu’on ne pourra pas envoyer non plus ! On s’arrange pour décaler 3 commandes encore.

Nous enchaînons les fournées et les coffrets, commençons à mettre en cartons ceux qui sont complets. Nous visons la relève de 15h au centre de tri voisin.

13h30, on voit le bout. 
Ouverture du dernier pack de cartons. Un lot de 20 cartons grand format manque.

Ca c’est un coup de massue. On ne peut pas finir d’emballer 12 colis par manque de cartons…

Dépôt au centre de tri des colis complets - plusieurs dizaines tout de même. Puis chemin retour vers Montpellier avec les coffrets sans carton. Objectif : Rétif Montpellier avant 18h pour acheter des boîtes postales à la bonne dimension.

Soirée passée à fermer les 12 derniers paquets, déposés le lendemain (samedi) matin à la Poste de Montpellier avant la relève de 11h.

Quelques leçons qu’on tire de toute cette histoire

  • Lancer de nouveaux coffrets, commander matériel et impressions, les recevoir, et faire livrer le produit fini en moins de 3 semaines, c’est CHAUD. En période de Noël, encore plus. Crash-test efficace, mais chaud.
  • On ne gère pas le suivi de ses stocks/inventaires dans sa tête dès qu’on a plus de 3 références à suivre. Le minimum c’est un tableur adapté.
  • Il faut absolument vérifier le contenu de ses livraisons de matériel dès qu’elles arrivent. Ce qui est plus difficile pour nous étant à distance : c’est un point sur lequel on travaille avec notre Cookie-Master de choc.

Le bonus de la fin

Vous croyez que la série s’est arrêtée là ?

Le lundi 20, Caroline avait encore quelques colis à expédier, et donc :

Et puis ce fameux réassort de boîtes de 16, il a fini par arriver… Et voilà ce qu’on a découvert en guise de boîtes neutres, en l’ouvrant début janvier :

Allez, on vous laisse là avec nos péripéties de fin d’année. Bisous et bonne année 2018 — pour MerciCookie elle commence très fort !

ps : Un immense bravo et merci à Caroline.